Avec la lecture de Meurs mon ange, j’ai découvert ici une nouvelle auteur: Clarence Pitz, plume de Belgique. La Belgique est pourtant un pays frontalier de ma ville mais j’avoue avoir lu peu de romans d’auteurs belges. C’est donc avec joie que je me suis lancée dans la lecture de ce roman (arrivé le jour où je suis allée dans un salon accueillant Clarence Pitz …zut raté, à un jour près pour la dédicace !).

L’héroïne, Anja, est une jeune femme seule et cassée qui a perdu sa famille, son mari et sa fille et tente de survivre aux Pays-Bas.

L’intrigue est partagée entre les Pays-Bas (à Amsterdam surtout) et l’Indonésie et ses nombreuses îles.

L’enquêteur est un inspecteur originaire de Bruxelles appelé comme consultant sur l’affaire d’un cadavre sans tête retrouvé pendu à une grue mais il est vite mis de côté par les autorités néerlandaises. Cependant il ne peut s’empêcher de continuer l’enquête en OFF et de suivre les pistes qu’il découvre intrigué par le lien entre une ancienne affaire sur laquelle il a enquêté et celle-ci.

En parallèle, à Bali, deux cadavres sans têtes sont également retrouvés dans des lieux touristiques bien connus. Là-bas, Guntur, un flic de Jakarta arrive sur les lieux et tente de résoudre l’affaire.

Le roman est divisé en 3 parties toutes trois contenant le mot « hasard » dans leur titre.

J’ai beaucoup aimé ce roman mêlant exotisme de l’Indonésie et lieux plus connus de l’Europe. On trouve également un mélange entre la modernité (avec la drogue, l’alcool, les armes à feu…) et les traditions des aïeux indonésiens des différentes îles qui composent l’archipel.

J’ai beaucoup aimé l’objet également produit par les éditions Phénix Noirs…bien que lectrice numérique, je suis cependant toujours très accrochée aux livres en version papier et apprécie beaucoup certaines éditions et collections.

Je pense que je me lancerai dans un des autres romans de Clarence Pitz quand j’en aurai l’occasion car j’ai beaucoup apprécié l’intrigue et le style de cette auteur.