Noire Providence de James Rollins

Des airs de fin du monde

L’auteur, James Rollins, n’en est pas à son premier roman étant donné qu’il en a déjà écrit beaucoup dont 10 chez Fleuve. C’est un auteur renommé pour ses thrillers.

La carte d’Eurasie ainsi que les notes historiques en début de livre nous aide à poser les bases de ce que l’on va lire.

Tout d’abord, 452 après J-C, quand les troupes d’Attila le Hun sillonnèrent le Nord de l’Italie provoquant le chaos et ravageant tout sur leur passage. La ville de Rome est sans défense et vouée à la ruine mais Léon Ie quitte Rome pour rencontrer Attila au lac de Garde afin de le faire renoncer au sac de Rome et de le convaincre de se retirer d’Italie, but auquel il parvient.

Durant le prologue se déroulant un an après cette rencontre au centre de la Hongrie, nous assistons à l’assassinat par empoisonnement de ce même Attila par sa nouvelle épouse durant la nuit de noce sur demande de l’archevêque de Vienne.

Puis nous arrivons au début de l’histoire en elle-même qui se passe entre Rome, ou plus précisément le Vatican, les Usa et l’Asie, lieu de pouvoir d’Attila et Gengis Kahn (la Chine, la Corée, la Mongolie…).

A Rome, Monsignor Vigor Verona a reçu un paquet de son ami disparu le père Jossip Tarrasco contenant des reliques prédisant la fin du monde. Aux Usa, un satellite écrasé en Mongolie montre une photo de la côte est ravagée.

Les services secrets américains, la NASA et Monsignor Verona accompagné de sa nièce Rachel vont tenter de sauver le monde.

Ce roman nous montre un mélange d’astrophysique, de croyances religieuses et de secrets d’état dans une course haletante contre la montre pour éviter la collision entre une étrange comète et la Terre et ainsi éliminer la fin du monde prédite par les reliques mais aussi les photos du satellite.